Peindre un plafond est une opération délicate. Une certaine maîtrise technique est nécessaire pour appliquer la peinture sans laisser de trace. Voici quelques astuces pour vous aider à repeindre plafond comme un professionnel. Laissez-vous guider.
Le bon matériel pour peindre un plafond
Dans la catégorie travaux de rénovation, la peinture se taille bien souvent la part du lion. Murs ou plafonds, passer un bon coup de pinceau dans une pièce permet de lui redonner un coup de frais. C’est souvent aussi, avec la pose d’un pose d’un nouveau sol, une opération relooking visuellement payante. Pour bien commencer, il va être nécessaire dé réunir le bon matériel :
- un bac à peinture avec grille
- un pinceau plat
- un pinceau brosse rond
- un rouleau
- un manche téléscopique
- de la bande de masquage
- une bâche plastique
- un escabeau ou un échafaudage roulant
- de la peinture blanche
Bien préparer le plafond à peindre
Avant de commencer la peinture, une première étape s’impose : la préparation du support. Assurez-vous que le plafond est sain, sans trou ou fissure. Il est important également d’identifier et de traiter la moindre trace d’humidité. Si votre plafond est en mauvais état, utilisez un enduit de rebouchage et un enduit de lissage. Cette étape est un peu chronophage mais, elle est indispensable pour réussir à repeindre votre plafond sans laisser de traces.
Astuce : pour les plus pressés, il existe des toiles à peindre. Facile à installer, elles s’appliquent comme du papier peint et rattrapent les irrégularités d’un plafond.
Choisir le bon rouleau
Pour peindre un plafond sans laisser de traces : choisissez le bon rouleau. Ne prenez pas le premier rouleau à peinture venu. Notre conseil : optez pour un rouleau anti goutte. Facilement reconnaissable avec sa bande jaune, le rouleau à poil court est idéale pour les surface lisses. Il donnera un effet tendu parfait pour un plafond.
Ce rouleau doit avoir une longueur de fibres d’environ 12 millimètres. L’astuce Brico Journal ? Pour un rendu optimal, vérifiez que les fibres du rouleau soient en polyamide ou au minimum en synthétique. Évitez de préférence les fibres mélangées recommandées plutôt pour les peintures solvantées.
Respecter le sens de la lumière pour peindre sans traces
Ne pas laisser de traces lorsque que l’on veut donner un coup de neuf à son plafond s’avère être l’une des plus grosses difficultés. Il existe un truc, une astuce, simple pour mettre toutes les chances de son côté. Lequel ? Respecter le sens de la lumière. Pour être clair : peignez toujours votre plafond en vous éloignant de la source de lumière.
Positionnez-vous face à la plus grande ouverture de la pièce, généralement une fenêtre. Attaquez par cette zone proche de la lumière et peignez en suivant la longueur du plafond. Ayez la main légère lorsque vous passez le rouleau vous réduirez encore un peu les risques de traces éventuelles. Petit rappel : pour les coins et les bords, utilisez une brosse à rechampir.
Travailler par zone
Pour un résultat de qualité lorsqu’on repeint un plafond, l’objectif est de réaliser des couches de peinture bien lisses, sans surépaisseur et avec une couleur uniforme. Le secret ? Travailler par zone.
D’abord commencez par dégager les angles du plafond avec la brosse à réchampir. Démarrez ensuite au rouleau depuis un des angles de la pièce proche de la fenêtre. Procédez par zone d’un bon mètre carré en appliquant la peinture dans un geste ample, régulier et souple.
Au niveau “technique”, créer des bandes parallèles avec votre rouleau chargé sans excès de peinture. Puis appliquer une passe croisée transversalement pour éliminer les traces. Pensez à bien faire chevaucher chaque d’une largeur de rouleur sur la précédente. Conseil de pro : utilisez une perche de peintre, en plastique de préférence – plus légère – pour appliquer votre peinture sans avoir à monter et descendre de l’escabeau.
La bonne température pour peindre
Pour ne pas rater le rafraîchissement de votre plafond, il y a un élément à prendre en compte. La température. C’est un critère souvent méconnu mais déterminant dans la bonne réussite de l’opération. Par temps froid (moins de 10°C), la peinture sèchera trop lentement. Et si dans la pièce la température dépasse les 25°C voire les 30°C, la peinture sèchera trop vite. Résultat : votre rouleau laissera immanquablement des traces, notamment au niveau des couches de superposition lorsque vous passerez d’une zone à l’autre.
Autre erreur courante : peindre la fenêtre ouverte. On pense qu’il est recommandé d’aérer une pièce quand on peint, mais attention l’air frais fera sécher la peinture sans vous laisser le temps de faire des raccords propres. Avec le chauffage : même problème. Le temps de séchage est raccourci et vos raccords risquent là encore d’en pâtir. Alors quelle est la température idéale pour peindre une pièce ? De préférence entre 10 et 20°C.
Choisir une peinture appropriée
En suivant toutes ces recommandations, vos chances de réussir à peindre un plafond comme un pro sont grandes. Il reste néanmoins un point crucial : le choix de la peinture. Miser sur une peinture de qualité. Les économies que vous pourriez faire avec une peinture premier prix risquent d’être vite englouties par le nombre de couches supplémentaires, reprises et retouches que vous risquez d’endurer.
Les peintures pour plafond de bonne qualité sont faites pour faciliter l’application, éviter les gouttes et limiter les traces. Votre travail sera plus simple et vous n’aurez pas de mauvaises surprises. Idem pour le choix des outils : pour un travail facilité, miser sur la qualité. Dernière astuce : appliquez de préférence une sous-couche, sauf si l’ancienne peinture est mate, dans un état impeccable, et bien entendu de même teinte, en tous cas pas plus foncée que celle que vous avez décidé d’employer pour repeindre votre plafond. Retrouvez tous nos conseils et bons plans pour vos travaux de peinture dans la rubrique rénovation.
